Quatre façons d’aimer :

Quatre façons d’aimer :

Pour les pédopsychologues, il existe quatre degrés dans la notion d’amour :

Premier degré: »J’ai besoin d’amour »
C’est le niveau infantile. Le bébé a besoin de caresses et de baisers, l’enfant a besoin de cadeaux. Il demande à l’entourage: »Est-ce que je suis aimable? » et veut des preuves de cet amour. Au premier degré, on demande aux autres, puis à « un autre particulier » qui nous sert de référence.

Deuxième degré: »Je suis capable d’aimer »
C’est le niveau adulte. On découvre sa propre capacité à vibrer pour les autres et donc à projeter son affection sur l’extérieur. A fortiori à la concentrer sur un être particulier. Cette sensation peut être bien plus grisante que d’être aimé. Plus on aime, plus on s’aperçoit du pouvoir que cela donne. Cette sensation peut devenir indispensable comme une drogue.

Troisième degré: »Je m’aime »
Après avoir projeté son affection sur les autres, on découvre que l’on peut la projeter sur soi-même. L’avantage par rapport aux deux degrés précédents: on ne dépend plus des autres, ni pour recevoir leur amour, ni pour qu’ils reçoivent le nôtre. Donc il n’y a plus de risque d’être déçu ou trahi par l’être aimant ou aimé, et on peut doser cet amour exactement selon nos besoins sans demander l’aide de quiconque.

Quatrième degré: »L’Amour universel »
C’est l’amour illimité. Après avoir reçu l’affection, projeté son affection, s’être aimé soi-même, on diffuse tous azimuts autour de soi. Et on réceptionne de la même manière cette affection.
Selon les individus, cet Amour universel pourra être nommé: la Vie, la Nature, la Terre, l’Univers, le Ki, Dieu, etc.
Il s’agit d’une notion qui, lorsqu’on en prend conscience,nous élargit l’esprit. »

Extrait de « l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu » d’Edmond Wells, écrit par Bernard Werber (auteur de la trilogie des fourmis notamment…)